Violence ordinaire.

Publié le par Francis citoyen ordinaire

Un lycéen poignardé par un autre lycéen dans leur établissement scolaire  est décédé. Très vite les ténors du gouvernement monopolisent les écrans. Très vite ,une grande phrase est lancée pour apaiser les foules:

-"Nous allons sanctuariser les établissements scolaires à l'aide de caméras et de portiques."

C'est la technique du mot choc maintes fois utilisé par nos politiques davantage communicants qu'hommes d'état responsables. Mais qui supprime les postes de surveillance au sein des collèges et des lycées?Qui nomme sur ces postes , des personnes à contrat précaire qui, à peine formées ,devront céder leur place?

Moi, je réclame prioritairement du personnel stable, je réclame de l'humain. Les caméras et les portiques doivent rester des outils.

Notre omniprésident de la République avait affirmé qu'avec lui les zones de non droit disparaîtraient comme neige au soleil , qu'à force de tolérance zéro, il allait obliger les délinquants de tout poil à rentrer dans le rang et les faits démontrent chaque jour  que la situation s'est aggravée depuis son élection. Pire, la violence gagne les établissements scolaires où les altercations se  règlent maintenant à coups de couteau. Certes, je sais bien qu'un homme  ne  peut pas régler ce vaste et difficile problème à lui seul. Je lui reproche d'avoir voulu le faire croire car c'est extrêmement dangereux.

Je pense à une maxime picarde qui illustre bien le personnage:

Grin diseux, t'chiot faiseux.

Albert Einstein a dit:

-"Le monde est dangereux à vivre! Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."

Je partage sa remarque mais je me permets de me l'approprier en la modifiant:

-" Le monde est dangereux à vivre! Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui affirment résoudre cet état de fait du haut de leur grandeur , mais s'en servent politiquement et laissent faire."  

Publié dans société

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